Deux alunissages en une semaine, par deux compagnies différentes: quel que soit le sort du deuxième engin, c’est déjà une nouveauté.
Arrivée le 2 mars, la sonde Blue Ghost, de la compagnie Firefly Aerospace, du Texas, est aussi devenue la première sonde commerciale à ne pas s’être renversée sur le côté. Ce qui lui a permis d’envoyer une photo de son ombre sur le sol lunaire.
La suivante, Athena, de la compagnie Intuitive Machines, également du Texas, s’est à son tour posée le 6 mars, mais les ingénieurs de la compagnie étaient incapables de se faire rassurants sur son sort en fin de journée jeudi. Il est possible qu’elle aussi se soit posée dans une fâcheuse position — quoique les signaux qu’elle renvoie confirment qu’elle s’est bel et bien posée.
Une dizaine d’engins envoyés sur la lune pour 2025
Toutes deux s’inscrivent dans une année 2025 faste qui pourrait voir près d’une dizaine d’engins atteindre notre satellite.
Mais bien que construites par deux compagnies privées et mises en orbite par des fusées de la compagnie SpaceX, ce sont néanmoins deux missions qui doivent leur existence à l’apport financier de la NASA, l’agence gouvernementale américaine.
Blue Ghost et Athena transportent chacune une dizaine d’instruments scientifiques, dans le cadre d’un programme de la NASA appelé Commercial Lunar Payload Services. Celui-ci vise à utiliser le secteur privé pour effectuer une série d’expériences scientifiques, en prévision des futures missions habitées.