Deuil national en Belgique et aux Pays-Bas pour les morts dans le tunnel suisse

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Publié 15/03/2012 par Raf Casert (The Associated Press)

à 13h58 HAE, le 16 mars 2012.

BRUSSELS – La Belgique a observé une journée de deuil national et une minute de silence vendredi à 11h en hommage aux 28 personnes, dont 21 Belges, tués dans l’accident de car survenu mardi en Suisse au retour d’une classe de neige. Les drapeaux ont été mis en berne en Belgique et aux Pays-Bas, d’où étaient originaires six des 22 enfants morts. Un élève britannique qui vivait en Belgique figure également parmi les victimes.

Après l’identification de l’ensemble des dépouilles, trois avions militaires belges ont rapatrié les corps des 28 victimes vendredi matin, a annoncé la police du canton du Valais. Les avions ont décollé depuis la zone militaire de l’aéroport de Sion, interdite au public, en présence du président et du vice-président du gouvernement suisse.

L’identification des victimes, 22 enfants et six adultes, a été réalisée en moins de 48 heures, grâce à des renforts et des « moyens exceptionnels », a expliqué la police du Valais.

Les enfants décédés, parmi lesquels se trouvaient 11 filles et autant de garçons, étaient âgés de 12 et 13 ans. Les six adultes, quatre hommes et deux femmes âgés de 35 à 71 ans, étaient enseignants, chauffeurs et moniteurs de ski.

Douze filles et douze garçons, âgés de 11 et 12 ans, ont également été blessés. Dix-huit sont de nationalité belge, quatre sont des Pays-Bas, un d’Allemagne et un de Pologne.

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Quatre enfants sont encore hospitalisés en Suisse. Douze enfants blessés, la plupart de nationalité belge, ont pu rentrer chez eux vendredi par le biais de vols médicaux, a annoncé Florence Renggli, porte-parole de l’Hôpital du Valais. Huit avaient déjà pu être rapatriés jeudi.

Toutes les communes du Valais ainsi que le canton du Valais ont mis les drapeaux des bâtiments officiels en berne, tout comme les bâtiments fédéraux suisses.

L’autocar, qui transportait 52 passagers, a heurté frontalement et de plein fouet mardi soir une paroi en béton dans le tunnel de Géronde, près de Sierre, en Suisse, moins d’une heure après avoir quitté la station de Saint-Luc dans le Val d’Anniviers.

Olivier Elsig, procureur du canton du Valais, a déclaré que l’enquête pour déterminer les causes de l’accident s’orientait dans trois directions: un problème technique de l’autocar, un problème de santé du chauffeur ou une erreur humaine.

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