Les chefs d’État réunis à Séoul pour le G-20 nous ont donné l’impression, pendant deux jours, de ne pas trop s’entendre.
Détrompez-vous pourtant à ce sujet, parce qu’ils s’entendent pour la plupart comme larrons en foire sur tout ce qui compte vraiment:
– laisser la destinée du monde entre les mains des riches, des banques et des multinationales;
– spolier les pays pauvres de leurs ressources avec tout l’arsenal nécessaire de mesures économiques, politiques et militaires pour les assujettir complètement, anéantir leur marche vers la démocratie et la justice et réduire leurs populations à la pauvreté et à l’obéissance;
– maintenir la démocratie à l’état embryonnaire dans les pays riches et en détruire le plus possible l’émergence dans les pays plus pauvres, d’une part par le contrôle privé ou public de l’information et des sources de divertissement, d’autre part par la force ou l’intimidation;
– empêcher coûte que coûte le partage des pouvoirs propre à une vraie démocratie et le partage équitable des ressources et responsabilités qui en découleraient.