Désormais 10 000 $ de remise sur un véhicule électrique

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Publié 16/02/2016 par l-express.ca

Le gouvernement ontarien bonifie son programme de remise sur l’achat de véhicules électriques (VE), offrant maintenant entre 6 000 $ et 10 000 $ selon le type de véhicule.

La première ministre Kathleen Wynne en a fait l’annonce mercredi dernier à WaterPark Place (qui se targue d’être l’édifice le plus écolo de Toronto, à l’angle de Bay et Queen’s Quay), affirmant que l’adoption de véhicules à faibles émissions de CO2 est «cruciale pour que l’Ontario réalise son objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80% par rapport au niveau de 1990 d’ici 2050».

Il s’agit là des cibles officielles de la province pour réduire ces gaz qui participeraient au réchauffement naturel de la basse atmosphère et des océans observé depuis 300 ans, ainsi qu’à d’hypothétiques perturbations climatiques.

Le tout premier programme ontarien d’encouragement pour les véhicules électriques a été lancé en 2010 et aurait favorisé l’achat de 4 800 véhicules électriques et environ 1 100 chargeurs résidentiels. Il offrait alors une échelle de remises de 5 000 $ à 8 500 $ pour l’achat de VE et de 1 000 $ (toujours en vigueur) pour l’achat et l’installation de chargeurs dans les domiciles privés et les entreprises.

Le gouvernement fait aussi miroiter une remise additionnelle de 3 000 $ pour les véhicules à batterie de capacité supérieure et une remise additionnelle de 1 000 $ pour les véhicules comportant cinq sièges ou plus.
La remise est plafonnée à 3 000 $ pour les véhicules vendus entre 75 000 $ et 150 000 $. À ce prix-là, on considère qu’une remise joue très peu dans la décision d’achat.

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En décembre dernier, coïncidant avec la conférence internationale de Paris sur le climat, l’Ontario avait affecté un montant additionnel de 20 millions $ provenant du Fonds d’investissement vert de l’Ontario, pour créer un réseau public de stations de recharge rapide pour les VE, afin de faciliter leurs déplacements de ville à ville et dans les villes.

En plus de la vitesse et de la puissance, l’autonomie reste en effet le plus grand problème à surmonter pour populariser les VE.

Le transport est le secteur qui produit le plus (35%) de gaz à effet de serre en Ontario, désormais décrits comme de la «pollution» dans les communiqués du gouvernement, bien que le CO2 invisible n’est pas toxique et est même essentiel à la croissance des plantes.

Les industries du fer, de l’acier, du ciment et des produits chimiques produisent moins de CO2 que le transport.

«Nous aidons les consommateurs et les entreprises à faire la transition vers des véhicules plus écologiques et nous gardons l’Ontario dans le peloton de tête au chapitre de l’économie propre et verte», a déclaré le ministre des Transports Steven Del Duca.

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«L’Ontario offre un ensemble inédit de connaissances spécialisées, qu’il s’agisse des technologies de l’automobile, de l’information, de l’énergie propre et renouvelable ou des réseaux intelligents», renchérit Brad Duguid, ministre du Développement économique, de l’Emploi et de l’Infrastructure.

«Cet écosystème novateur fait de l’Ontario l’endroit idéal pour mettre au point et construire la prochaine génération de véhicules électriques.»

Il existe en ce moment environ 5 800 VE dans la province… sur plus de 8 millions de véhicules à moteur traditionnel.

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