Un nouveau protocole élaboré à l’Université de Guelph permet à des transformateurs de viande de consolider leur processus de salubrité des aliments pour produire des saucissons fermentés sans utiliser de chaleur.
Depuis janvier 2014, le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario exige que les usines de transformation de la viande qui sont titulaires d’un permis provincial adoptent une des cinq interventions identifiées dans la ligne directrice 12 de Santé Canada sur le contrôle d’E. coli 0157:H7 et de salmonelles dans les saucissons fermentés.
Les processus traditionnels pour confectionner des produits du saucisson fermenté, comme le salami et le saucisson d’été, ne permettent pas l’utilisation de chaleur au-dessus de 33oC.
Les transformateurs de viande ont donc dû trouver un moyen de se conformer aux exigences du ministère sans se servir de chaleur – qui peut altérer le goût et la texture de produits artisanaux.
Contrôler les pathogènes
C’est alors que l’Ontario Independent Meat Processors (OIMP) et trois transformateurs alimentaires ont décidé d’utiliser des fonds fournis par le programme Cultivons l’avenir 2 pour demander au Canadian Research Institute for Food Safety (CRIFS) de l’Université de Guelph de les aider à trouver une solution.