Des sardines

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Publié 04/04/2006 par Pierre Léon

Les sardines en boîte sont très serrées parce qu’elles sont moins chères que l’huile dans laquelle on les conserve. Plus on en tasse, plus on fait de bénéfice. De même, plus il y a de passagers dans le métro ou l’autobus, plus c’est rentable. Un rapport présenté à la TTC, toujours en déficit, suggère d’augmenter le nombre des passagers dans tous les transports publics. Comment?

Solution japonaise: des lutteurs de sumo, de 150 kilos, prennent leur élan sur le quai et enfournent les passagers dans les wagons d’un coup d’épaule magistral. Seconde possibilité: enlever les sièges ou, si on en laisse, obliger ceux qui en occuperaient à asseoir quelqu’un sur leurs genoux.

Autre option, dégoûter les gens de prendre le métro en augmentant les prix, comme on le fait pour les cigarettes. On est sur la bonne voie puisque les tarifs viennent encore d’être relevés.

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Tout le monde proteste contre l’intimité grandissante dans les transports publics, car une certaine distance est de rigueur entre gens qui ne se connaissent pas. Seuls les amoureux recherchent le contact et pas toujours en public. Les règles de la distance sociale varient selon les circonstances et les civilisations.

Les orientaux et les latins se touchent par la poignée de mains ou l’embrassade. Les anglo-saxons sont plus distants. Monsieur Harper a serré la main de son petit garçon en le quittant devant son école. Mais plusieurs journaux lui ont reproché ce qui a paru être un manque d’affection. Pourtant les choses ont bien changé et tout le monde s’embrasse de plus en plus. Alors, pourquoi pas dans le métro?

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