Le président des États-Unis a plaidé en faveur d’une baisse de la consommation d’essence, la semaine dernière. L’année précédente, en janvier 2006, dans un autre discours sur l’État de l’Union, George W. Bush avait dit que les États-Unis devaient réduire leur dépendance au pétrole. Ces deux déclarations nous conduisent à une seule et même réalité: l’énergie est au coeur de notre quotidien et des priorités des gouvernements occidentaux, en particulier ceux des États-Unis et du Canada. Trois questions:
1- Comment réduire la consommation d’essence? Probablement en investissant dans les technologies nouvelles, comme les voitures hybrides et l’éthanol.
2- Comment être moins dépendant du pétrole? Probablement en investissant dans de nouvelles formes de production d’énergie, comme l’éolien. Mais, de cette énergie-là, le président Bush et le premier ministre Harper en parlent peu. On évoque davantage la filière nucléaire, contestée celle-là par les écologistes.
3- Accepteriez-vous qu’on double les prix de l’énergie? Si le baril de pétrole se retrouvait rapidement à 100 $US et si le prix du litre d’essence grimpait à 1,50$ au Canada (à 3 $US aux États-Unis), ne pensez-vous pas que ce serait là, la meilleure façon de réduire notre consommation énergétique et, par le fait même, notre dépendance à cette ressource?
Du jamais vu en 103 ans
Les résultats financiers de Ford n’ont rien pour rassurer les employés du constructeur automobile. La semaine dernière, le numéro 3 mondial de l’auto a dévoilé la perte nette annuelle la plus importante de son histoire: 12,7 milliards $US. Les ventes dégringolent, les parts de marché s’envolent, les coûts de restructuration explosent, la production ne cesse de décroître. Bref, la situation est noire chez Ford et on se demande comment l’entreprise peut se sortir du pétrin et retrouver la rentabilité en 2009, comme le promet le nouveau pdg Alan Mullaly.