Des questions sur les langues seront ajoutées au recensement court obligatoire

Le gouvernement cède sur le point le plus important pour les francophones

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Publié 17/08/2010 par l-express.ca

Le ministre fédéral de l’Industrie, Tony Clement, a reculé dans le dossier du formulaire détaillé obligatoire de recensement en annonçant la semaine dernière l’ajout deux questions en matière de langues officielles au questionnaire court.

Le ministre Clement a plaidé, par voie de communiqué, que le gouvernement procédait à ces changements afin de «respecter la Charte canadienne des droits et libertés, ainsi que la Loi sur les langues officielles et son Règlement».

Des questions sur les langues seront ajoutées au recensement court de 2011, envoyé à tous les Canadiens. La première porte sur la capacité de s’exprimer dans les langues officielles, la seconde sur laquelle des deux langues est le plus souvent parlée à la maison et sur la pratique d’autres langues à la maison.

«Il s’agit notamment d’offrir des services à la population et de communiquer avec celle-ci dans les deux langues officielles, de soutenir l’essor des minorités francophones et anglophones et de favoriser la pleine reconnaissance et l’utilisation du français et de l’anglais au sein de la société canadienne», poursuit le ministre, qui est sur la défensive depuis un mois dans ce dossier.

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Ce recul est survenu peu après que la Cour fédérale ait accepté d’entendre, de façon accélérée, la requête de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), qui visait à obtenir une injonction contre le gouvernement afin de l’empêcher de rendre volontaire le formulaire long du recensement.

Le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, a annoncé lui aussi une enquête pouvant mener à un recours en Cour fédérale contre la nouvelle enquête facultative distribuée à un tiers des Canadiens et destinée à remplacer le recensement long obligatoire distribué au cinquième des ménages.

Les conservateurs comptent déposer un projet de loi, à la rentrée parlementaire, afin de décriminaliser «toutes les enquêtes à participation 


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