Des normes nationales pour le Parkinson

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Publié 20/06/2012 par Sheryl Ubelacker (La Presse Canadienne)

à 20h37 HAE, le 19 juin 2012.

TORONTO – Le Canada possède désormais une série de lignes de conduites nationales visant à établir des normes permettant de diagnostiquer et de traiter la maladie de Parkinson de la même manière à travers le pays.

Ces lignes de conduite, développées par des neurologues et des spécialistes des troubles moteurs, sont conçues pour offrir des informations et des conseils aux médecins de famille et aux autres professionnels de la santé, dans le but d’améliorer le traitement des gens atteints de cette maladie neurologique dégénérative.

Selon le Dr David Grimes, à l’origine du projet et directeur de la clinique du Parkinson et des troubles moteurs de l’hôpital d’Ottawa, la majeure partie des gens atteints par cette maladie ne se rendent pas dans des cliniques spécialisées.

Joyce Gordon, présidente et PDG de la Société Parkinson Canada, dit croire que ces lignes de conduite permettront d’établir des diagnostics plus rapidement, en plus d’offrir un meilleur meilleur traitement, une meilleure gestion des symptômes et une meilleure qualité de vie aux personnes atteintes.

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Environ 100 000 Canadiens souffrent du Parkinson, qui survient habituellement chez les gens de plus de 65 ans, mais qui peut se développer chez des personnes plus jeunes. L’acteur Michael J. Fox, par exemple, a reçu un diagnostic de Parkinson précoce en 1991, à l’âge de 30 ans.

La maladie incurable, qui est causée par une réduction de la dopamine dans le cerveau, est marquée par des tremblements, des mouvements lents, l’interruption de gestes et des problèmes d’élocution. Les gens atteints de Parkison peuvent également souffrir de symptômes moins flagrants comme la dépression, des problèmes cognitifs, de la difficulté à avaler et des problèmes gastro-intestinaux.

Au dire du Dr Grimes, si les patients devraient consulter un spécialiste pour au moins confirmer le diagnostic, il n’est pas toujours possible pour eux de rencontrer un neurologue pour un suivi régulier alors que la maladie progresse. Il existe également trop peu de docteurs spécialisés en troubles moteurs, et la plupart d’entre eux sont situés dans les centres urbains, a-t-il ajouté.

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