C’est rendu fou. Le réseautage social sur Internet est devenu un phénomène tellement populaire qu’on voit maintenant apparaître tout un vocabulaire parallèle. Et il ne faudrait pas s’étonner de voir certains de ces néologismes faire leur entrée dans les grands dictionnaires, à condition bien sûr qu’ils passent le test de l’usage.
On a fait état, récemment, de la décision de l’équipe éditoriale du New Oxford American Dictionary de désigner le verbe «to unfriend» comme étant le «mot de l’année 2009». Et c’est directement relié à la popularité de Facebook. Ou plus particulièrement de l’action qui consiste non pas à ajouter des personnes comme amis ou amies, mais bien de leur retirer ce statut après un certain temps.
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec l’univers de Facebook, il est bon de noter que chaque utilisateur a un profil, sur lequel il peut émettre des commentaires, ajouter des applications, publier des liens vers des sites externes. Les utilisateurs ont en fait un réseau d’amis, ajoutés par consentement mutuel. Ce que l’on publie sur notre page personnelle de Facebook peut être vu et lu par nos «amis Facebook».
Bien souvent, c’est plutôt agréable. Ça permet de prendre des nouvelles – un peu superficielles, peut-être – de certains amis ou connaissances.
Mais quand certains utilisateurs bombardent de publications ou nous embêtent plus souvent qu’autrement, on peut décider de les retirer de notre liste d’amis. D’où l’utilisation, par les anglophones, du verbe «to unfriend».