Palabre de femmes c’est ça: des histoires, des discussions, des tableaux qui se succèdent. Avec toujours le même objectif: dénoncer les inégalités entre les sexes et les violences faites aux femmes.
La courte pièce de théâtre, présentée dimanche soir au Tranzac, dans l’Annex, mélange le chant, la danse, la poésie et la musique. À la fois doux et rude, ce spectacle multilingue multiplie les instants narrés, chantés et instrumentalisés.
C’est à l’initiative de l’agence Ekin et de l’association Afrique Nouvelle Musique qu’a eu lieu cette soirée.
Adrienne Medjo a créé cette pièce à partir d’histoires de femmes. C’est la quatrième fois qu’elle la met en scène. «Chaque fois, Palabre de femmes est différente. C’est un texte qui s’adapte en fonction des histoires que je lis, des actrices qui la jouent. Pour cette représentation par exemple, j’ai écrit trois poèmes et choisi les textes de Mahzada Mahjani et Nafée Faïgou», explique-t-elle.
Révolution en Iran
L’histoire écrite par Mahzada Mahjani racontait le destin tragique d’une fillette d’origine iranienne, qui, à l’âge de 7 ans, avait été frappée par son père, car son cousin avait voulu «jouer au docteur» avec elle.