On vient d’apprendre qu’une Canadienne a osé s’asseoir en avant d’un autobus israélien alors que la décence religieuse veut que les femmes aillent se mettre en arrière.
La dame canadienne s’est fait rosser comme il se doit par de bons croyants, Juifs, «Haredis». Le Globe (02/03/07, p.A 3) rappelle que les femmes jugées habillées immodestement risquent aussi d’être aspergées d’eau de javel dans les quartiers orthodoxes. Leurs rabbins viennent d’interdire aux filles toute éducation secondaire. Bientôt plus rien à envier aux Talibans!
Mais une lectrice du quotidien torontois explique le pourquoi de la ségrégation des femmes dans les transports de la bonne société juive: «C’est parce que la religion judaïque veut décourager les hommes de regarder ou de toucher les femmes qui ne sont pas leurs épouses. La responsabilité doit donc être imputée aux hommes et non aux femmes. Si les femmes s’asseyent en avant et les hommes derrière, les hommes ne peuvent pas s’empêcher de regarder les femmes*».
Alors là, évidemment, c’est la catastrophe. Avec le sang chaud d’un orthodoxe, on peut s’attendre à tout. Ces satyres-là auraient vite fait de sauter sur toute audacieuse qui se mettrait en avant. Tant de précaution est donc en fait pour empêcher la fornication que recommandait pourtant Jéhovah.
C’est le même principe de protection de la femme qui fait que tout vrai musulman enferme les siennes dans un harem ou chez lui, et les voile des pieds à la tête si possible. Récemment, à la télévision française, un imam soutenait que voiler une femme était une affaire de pudeur. Quelqu’un lui demande si cela voulait dire que le visage des femmes était plus impudique que celui des hommes. Il n’a pas su répondre. Il faudra qu’il consulte le Coran.