«Le premier ministre de l’Ontario, Dalton McGuinty, a la chance de laisser un héritage important aux francophones de la province et de passer à l’histoire comme le plus franco-ontarien des premiers ministres, mais il doit d’abord passer à l’acte. Il doit compléter le régime linguistique ontarien afin de permettre aux francophones de la province de poursuivre leur épanouissement au sein de leurs milieux.»
C’est par cette invitation à l’action que Linda Cardinal, titulaire de la Chaire de recherche de l’Université d’Ottawa sur la francophonie et les politiques publiques, a conclu une description de cinq défis à réaliser en vue de parfaire le régime linguistique de notre province.
Son intervention a été faite dans le cadre du colloque organisé par la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, les 17 et 18 novembre dernier, pour commémorer le 25e anniversaire de l’adoption de la Loi sur les services en français.
Les deux premiers défis compléteraient la dimension juridico-politique du régime linguistique. Il s’agirait d’abord de procéder à une étude pour documenter les raisons pour lesquelles il est devenu nécessaire d’inscrire la Loi sur les services en français dans la Constitution canadienne.
Une telle démarche mettrait en évidence le chemin parcouru depuis la déclaration du premier ministre John Robarts, en 1961, selon laquelle des services en français seront offerts là où c’est pratique et là où c’est raisonnable.