La Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) a créé récemment une demande d’admission en ligne à la future Université franco-ontarienne.
Le hic, bien sûr, est que le gouvernement ontarien n’a encore dans ses cartons aucun projet d’Université franco-ontarienne.
Au cours des derniers jours, près de 300 jeunes fréquentant des écoles secondaires de langue française en Ontario ont fait parvenir au ministre de la Formation et des Collèges et Universités de l’Ontario, Reza Moridi, leur demande d’admission à cette institution hypothétique.
La campagne de la FESFO sert à manifester et démontrer l’appui de la communauté à cette revendication partagée par le Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) et l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO). C’est le 10 février dernier que les trois organismes ont formulé officiellement leur demande.
Les jeunes demandent directement au ministre d’être admis à la nouvelle université de langue française qui sera créée en Ontario. «L’université devra être gérée par et pour les francophones et offrir une gamme complète de programmes, de services et une vie étudiante en français aux étudiants de l’Ontario.»
Parmi les inscriptions reçues jusqu’à présent, on remarque des demandes à une panoplie de programmes dans des domaines tels que la médecine, la neurologie, le génie mécanique, la dentisterie, le théâtre, les sciences politiques, le droit, les communications et l’histoire.