Les vertus des bains pour la santé, la beauté et la volupté sont connues depuis fort longtemps. Chinois, Japonais, Grecs, Arabes, Romains et bien d’autres ont excellé dans la pratique et l’art du bain.
Les journaux français avaient raconté, juste après la dernière guerre mondiale, l’histoire exemplaire d’un clochard malade que l’on avait emmené à l’hôpital. Il était tellement crasseux qu’on l’a vite déshabillé et plongé dans un bon bain. Il s’y est trouvé si bien qu’il en est mort de joie, s’exclamant: «Ah! si j’avais su!».
Les stations thermales ont toujours vanté les mérites des bains de mer. C’était le remède obligé pour tous les petits rachitiques de mon enfance. On allait sur la côte atlantique et, comme il y faisait souvent mauvais temps, on en revenait avec des rhumes ou des bronchites.
Mais on s’était baignés dans l’eau salée et iodée qui nous aurait redonné de l’appétit et des forces pour le reste de l’année.
Par la suite on a perfectionné la chose, devenue à la mode sous le nom de -thalassothérapie. Une autre variante est encore le bain de boue qui guérit les rhumatismes. Le bain d’eau bénite est bon pour tout quand on a la foi.