Des auteurs franco-ontariens réunis à Toronto

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Publié 22/09/2009 par Paul-François Sylvestre

C’est à l’Alliance française de Toronto que l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français (AAOF) a tenu son assemblée générale annuelle le samedi 19 septembre. Les participants provenaient largement d’Ottawa et de Toronto, mais également de Sudbury, Fauquier, Plantagenet, Gatineau et même Montréal.

L’Association réunit 134 écrivains et écrivaines qui sont tous décrits dans le Répertoire des membres de l’AAOF 2009-2010, qui a été lancé en fin de semaine. Le Répertoire recense aussi toutes les maisons d’édition membres du Regroupement des éditeurs canadiens-français, de même que plusieurs éditeurs québécois. On y trouve également la liste des principaux salons du livre et événements littéraires au Canada.

Dans leur rapport annuel 2008-2009, le président et le directeur général de l’AAOF, François-Xavier Simard et Jean Malavoy, ont brossé le portrait d’un organisme en excellente santé, aussi bien en matière de programmation qu’au niveau financier.

En 2008-2009, l’AAOF a appuyé 124 rencontres littéraires mettant en scène 112 auteurs, dont 78% en milieu scolaire. Cela représente un investissement de 27 880 $ en cachets artistiques seulement.

Au cours de la même période, l’organisme a participé aux salons du livre de Toronto, de l’Outaouais et de Hearst, ainsi qu’à la première édition du Salon du livre de Timmins et du Salon du livre jeunesse qui s’est tenu à l’École secondaire Garneau, à Orléans.

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L’AAOF a aussi organisé quatre rencontres littéraires en milieu hospitalier, principalement dans le nord de l’Ontario. Le principal cheval de bataille de l’AAOF a été et demeure la création d’une politique du livre en Ontario français. Une Table de concertation a été créée et un état des lieux doit paraître cet automne. On y définira la place de la littérature franco-ontarienne dans la programmation scolaire et dans les bibliothèques publiques.

La Table de concertation collabore présentement avec le ministère de l’Éducation et le Centre canadien de leadership en évaluation pour la création d’un site Internet intitulé Fous de lire.

«Cette initiative vise à répondre aux nouvelles directives du ministère qui stipule que les élèves des écoles de langue française devront avoir lu au moins six œuvres littéraires de l’Ontario français avant la fin de leur 12e année», précise Jean Malavoy.

Selon le directeur général, la situation financière de l’AAOF demeure on ne peut plus radieuse. Les revenus de l’organisme ont grimpé de 129 000 $ en 2008 à 217 300 $ en 2009 et devraient atteindre 354 150 $ en 2010. Les états financiers en date du 31 mars 2009 note que l’excédent des revenus sur les dépenses est passé de 8 956 $ à 9 904 $.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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