Journaliste à Courrier-Sud, puis à L’Express, membre fondatrice de la Société des écrivains de Toronto et du Salon du livre de Toronto, Mireille Desjarlais-Heynneman est décédée le 12 avril à Montréal. Elle était âgée de 90 ans.
Née à Montréal et formée en Service social (Montréal) en littérature (Paris) et en sciences politiques (Ottawa), elle a vécu une trentaine d’années à Toronto avec son mari, feu Ronald Heynneman, avant de revenir à Montréal.
Poésie et journalisme
Elle a écrit et publié des contes pour enfants, de la poésie, des nouvelles et, dans Courrier-Sud et dans L’Express, plusieurs articles sur l’actualité politique et culturelle. Son ouvrage de poésie le plus connu est sans doute Le Bestiaire, sur le thème d’animaux inventés par le peintre Mirca Delanoë.
«Mireille excellait dans les courts textes comme la poésie et la nouvelle», nous dit l’écrivain et chroniqueur Paul-François Sylvestre. «Elle cherchait toujours le mot juste, aussi bien en fiction que dans ses critiques littéraires.»
Salon du livre
«J’ai connu Mireille Desjarlais-Heynneman en même temps que le Salon du livre de Toronto, il y a presque une vingtaine d’années, et nous sommes devenus amis», indique le président Valéry Vlad.