La mort de l’ex-PDG d’Enron Kenneth Lay, la semaine dernière à la suite d’une crise cardiaque, vient compliquer les poursuites qui sont en cours et pourrait profiter à la famille de l’homme d’affaires, au centre de l’un des plus importants scandales financiers de l’histoire.
Selon le New York Times, emprisonner Kenneth Lay aurait entraîné sa faillite et ses proches n’auraient vraisemblablement rien touché. Il faut dire que la fortune de l’ancien dirigeant s’est largement envolée depuis le début des années 2000 dans la foulée de la faillite d’Enron.
Dans ses bonnes années, il disposait apparemment d’une fortune personnelle de 400 millions $. À sa mort, l’homme possédait encore assez d’argent pour faire plaisir à bien des gens. Selon certaines sources, sa fortune était maintenant évaluée à environ 8 millions $: un compte chez Goldman Sachs (6,3 millions $) et un appartement luxueux au Texas (1,5 million $).
Bien sûr, ses proches pleurent le père, le mari et l’ami qu’il était. Mais, les investisseurs et employés floués garderont un souvenir bien différent de Kenneth Lay.
Pendant ce temps, l’ex-magnat de la presse Conrad Black continue de se battre pour sauver sa réputation. Mais, la tâche est ardue puisque son entreprise Hollinger inc. a intenté une nouvelle poursuite contre lui, son épouse et des collaborateurs, une poursuite de 700 millions $.