Entre la minorité qui prétend que «la CoViD-19 n’est pas pire qu’une grippe » et la majorité qui s’inquiète de la portée finale qu’aura cette pandémie, il y a malgré tout un point d’entente: il est très difficile de déterminer le pourcentage exact de décès qu’entraîne cette maladie, ce qui a eu pour effet d’entretenir une confusion dans le public.
Pour simplifier, on parle parfois de taux de mortalité. Ce terme renvoie à un autre concept utilisé en démographie, et qui désigne le nombre de décès par rapport à l’ensemble de la population, pour une période donnée.
Au Canada par exemple, le taux de mortalité, toutes causes confondues, était de 8 personnes sur 1000 en 2019. On peut aussi parler du taux de mortalité lié aux accidents d’auto, aux crises cardiaques, etc.
Mais lorsqu’il s’agit de mesurer le nombre de personnes qui meurent par rapport à celles qui ont attrapé une maladie, on parle plutôt de taux de létalité.
Difficile de comptabiliser les cas
Au début de la pandémie, ça semblait pourtant simple: il suffisait de diviser le nombre de victimes par le nombre de personnes infectées.