Figure emblématique de l’éducation franco-ontarienne, Francine Morissette est décédée à l’hôpital Grace de Toronto mardi 17 août à l’âge de 69 ans, entourée de son mari et de ses amis.
Épouse de Lauri Maki pendant plus de 25 ans, Francine laisse dans le deuil son mari, ses sœurs, Gisèle et Jacqueline, de Montréal, ainsi que Jeannine, de Québec, son frère Clovis, plusieurs neveux et nièces et huit petits-enfants de son mari. Mère de France Richard (décédée en 1996) et soeur de Clément, Roger, Jean-Guy et Rolande (également décédés).
Née au Québec, Francine Morissette a déménagé à Ottawa en 1958 pour apprendre l’anglais, lit-on sur le site de l’AEFO (Association des enseignants franco-
ontariens) qui lui rend hommage.
Après avoir été diplômée de l’école normale, Francine a commencé sa carrière comme enseignante et est devenue directrice d’école à l’âge de 23 ans. Elle a par la suite obtenu un Baccalauréat et une maîtrise en éducation de l’Université d’Ottawa.
Surintendante
Elle a également travaillé au ministère de l’Éducation, à TVOntario, à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa et a occupé pendant dix ans le poste de surintendante de l’éducation au Conseil des écoles françaises de la communauté urbaine de Toronto (CEFCUT), le premier conseil scolaire de langue française de l’Ontario.
Francine a grandement contribué au programme de formation des enseignants et des enseignantes de l’Université d’Ottawa au campus de Toronto. Elle a siégé à différents conseils d’école et a participé à plusieurs activités communautaires, dont le Conseil d’administration du North York Women’s Centre.
«Francine s’est dévouée à aider les élèves et le personnel enseignant à réaliser leur plein potentiel», souligne l’AEFO. «Sa curiosité intellectuelle et son intérêt pour les différentes cultures lui ont permis d’apprendre plusieurs langues et de voyager à travers le monde.»