George Smitherman ayant quitté son poste de député provincial de la circonscription Toronto-Centre afin de se présenter à la mairie de Toronto, des élections partielles sont organisées le 4 février pour le remplacer. Le centre communautaire 519 sur la rue Church accueillait jeudi soir un débat entre les candidats: le Libéral Glen Murray, la Progressiste-Conservatrice Pamela Taylor, le Vert Stefan Premdas, la Néo-Démocrate Cathy Crowe et Wayne Simmons du Freedom Party of Ontario. Trois autres candidats n’ont pas fait acte de présence.
La mise en valeur du quartier Church et Wellesley, le harcèlement de certains élèves pour leur orientation sexuelle, le changement légal d’identité pour les personnes ayant subi une opération de modification de sexe, les affaires de divulgation de cas de VIH et le crime ont été les principaux sujets abordés lors de ce débat.
Si le centre communautaire annonçait effectivement des sujets touchant de près les communautés LGBTTQ (lesbienne, gaie, bisexuelle, transsexuelle, transgenre, two-spirit et queer), le débat devait également évoquer des thèmes concernant la population de cette circonscription dans son ensemble… du moins en théorie.
En pratique il en fut tout autrement. Malgré le fait que la circonscription Toronto-Centre s’étende sur un secteur très vaste (couvrant une zone comprise entre les rives du lac et le cimetière Mount Pleasant et entre le Don Valley Parkway et la rue Yonge et Avenue Road), dès les présentations, chacun des candidats a évoqué son lien avec la communauté LGBTTQ par rapport à des actions menées.
Glen Murray, maire de Winnipeg de 1998 à 2004, n’a pas manqué de rappeler qu’il a été le premier maire ouvertement homosexuel d’une grande métropole. George Smitherman, qui était député de Toronto-Centre depuis 1999, est lui aussi ouvertement gai.