De l’improvisation en français à Second City

Toujours dire oui!

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Publié 26/04/2011 par Guillaume Garcia

Depuis maintenant un mois, le théâtre Second City de Toronto a ouvert un atelier d’improvisation en français. École réputée de Stand up, Second City a demandé à l’une de ses anciennes étudiantes d’animer cet atelier hebdomadaire. L’Express a rencontré Sonia d’Amico, qui est chargée de l’atelier.

«Ça fait un moment que Second City voulait faire un atelier en français. Le directeur est pro-francophones et voulait vraiment ça. Moi de mon côté je rencontrais de plus en plus de francophones donc ça pouvait marcher», explique la comédienne montréalaise.

Originaire de Laval, elle a commencé l’improvisation au secondaire puis sur les planches de cabarets à Montréal, comme Chez Mado. Cette expérience lui a permis de rentrer dans le programme d’improvisation en anglais de Second City. Et si elle veut développer de l’improvisation en français, c’est qu’elle sait mieux que personne la difficulté d’improviser dans une langue qui n’est pas sa langue maternelle.

«L’importance c’est la confiance. L’instinct est aussi très important. Après c’est du travail au niveau de l’imagination, de l’environnement, il faut que ça vienne de plus en plus vite», indique-t-elle.

«En anglais on parle de Yes and comme règle majeure de l’impro. Oui et? Il faut être prêt à accepter n’importe quelle situation en ajoutant son imagination. Il faut dire oui et donner ensuite», résume Sonia d’Amico.

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Le Québec est en avance sur l’Ontario pour ce qui est des ligues d’improvisation. La plus connue, la Ligue nationale d’improvisation (LNI), a ses règles, ses arbitres, le vote du public comme barème…

Sonia regrette que Toronto soit si en retard mais elle use de toutes ses forces pour tenter de créer quelque chose de similaire.

«Ici ce n’est pas de l’impro de compétition. On part d’une suggestion et on improvise là-dessus. Moi j’essaie de faire un truc plus comme la LNI.» En plus de son atelier à Second City, Sonia animera à partir de mai un autre atelier au Hard Luck Bar de Dundas Ouest. «Le but c’est de rencontrer des francophones pour partir les projets», ajoute-elle.

Dynamique, Sonia d’Amico peut déjà compter sur une base de six à sept personnes par semaine pour organiser son atelier, qui se déroule dans le centre de répétition de Second City au coin des rues King et Peter.

«L’idéal c’est un groupe de 10-12 personnes comme ça on a le temps de voir tout le monde et de faire plusieurs situations différentes. Plus on est nombreux, plus il y a d’imaginations possibles, chacun amène quelque chose.»

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Alors si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à vous lancer et à venir une fois à l’atelier d’improvisation. C’est tous les mercredis de 18 à 20h et cela ne coûte que 5 $!
www.secondcity.com/training/toronto/coursecatalog/260

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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