à 23h01 HAE, le 6 juin 2012.
MONTRÉAL – Au moins 23 enveloppes contenant une poudre blanche, qui s’est finalement avérée sans danger, ont été envoyées à diverses personnalités publiques et divers immeubles, incluant les bureaux de Sherbrooke du premier ministre Jean Charest et de ministres provinciaux, mercredi.
Plus d’un colis contenaient une lettre, laissant croire à une menace, a dit l’agent Benoît Richard, porte-parole de la Sûreté du Québec. Lors d’un bref point de presse tenu en soirée au Quartier général de la SQ, à Montréal, il a confirmé l’inscription du mot «Anthrax» et la signature, dans un certain nombre de cas, d’un groupe nommé «Forces armées révolutionnaires du Québec».
«La nature de la lettre qui a été mise à l’intérieur, et si elle a été recopiée manuscrite ou tapée à la dactylo sont des indices que nous allons récupérer. Des éléments parlent des Forces armées révolutionnaires (du Québec), mais pour établir un lien entre cet organisme qui existait dans les années 60 et ce qu’on retrouve aujourd’hui, il y a un bon bout de chemin à faire», a-t-il commenté.
Selon M. Richard, le nom fait référence à une organisation qui existait il y a près de 40 ans et qui avait des liens avec le Front de libération du Québec (FLQ), groupe révolutionnaire indépendantiste actif entre 1963 et 1970.