La semaine dernière, je me suis rendue dans l’une des bibliothèques publiques de Toronto pour consulter le livre Le spectre juif de Hegel de l’auteur et philosophe canadien Joseph Cohen.
Environ trois semaines auparavant, on m’avait fait signer un formulaire par lequel je m’engageais à payer 10$ pour que l’on commence la recherche. On m’a demandé si je savais où se trouvait le livre en question. Je leur ai dit que le livre avait été commandé par le Collège Glendon et, aussi, qu’il y avait une copie du livre à la bibliothèque publique de Cornwall. Je suis très surprise d’apprendre que la bibliothèque publique de Toronto a fait venir le livre en question de Chicago.
Je me suis renseignée auprès de la personne en charge du département de la recherche et on m’a dit que le livre n’était pas disponible au Canada. J’ai ensuite téléphoné à la Bibliothèque Nationale. Effectivement, ils n’avaient pas le livre. Alors, j’ai téléphoné au UIC et je leur ai demandé où je pouvais trouver le livre. Ils m’ont dit que 12 universités américaines avaient une copie du livre: Harvard, Irvine, Stanford, etc. Je suis si fière d’être Franco-Osntarienne.
Aussi, la semaine dernière, je me suis rendue dans une autre bibliothèque publique à Toronto pour chercher les livres en nomination pour le «Prix des lecteurs» de Radio-Canada. J’ai cherché sur les étagères et les livres n’étaient pas là. La personne qui s’occupe de faire venir les livres d’une bibliothèque à l’autre est venue m’aider à chercher les livres. Comme ils n’étaient pas sur l’étagère, la personne propose de les faire venir d’une autre bibliothèque. Comme j’attendais, j’ai aperçu, peut-être à 10 mètres, sur un étalage spécial, tous les beaux livres du Prix des lecteurs. Comme je suis fière d’être Franco-Ontarienne et de me faire dire «but it is another language».