De Kim Jong II à Kim Jong Un?

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Publié 10/03/2009 par La Presse Canadienne et L'Express

Les Nord-Coréens se sont rendus aux urnes comme un seul homme dimanche pour élire la 12e Assemblée populaire suprême, un scrutin susceptible de fournir des pistes sur l’évolution future du régime secret de Pyongyang à l’heure où la santé de Kim Jong Il alimente les rumeurs.

Les législatives relèvent de la simple formalité dans ce pays de 24 millions d’habitants où le vote a lieu tous les cinq ans, avec un seul candidat par siège, désigné par le Parti des Travailleurs au pouvoir. De ce scrutin très convenu, Kim Jong Un, 26 ans et fils de son père, sera vraisemblablement élu. Ce serait un début de confirmation que le jeune homme est en bonne voie pour lui succéder à la tête de cette dynastie communiste isolée du monde.

50e anniversaire du soulèvement au Tibet

Blindés de l’armée et bus de police sillonnent les routes de montagne. Les connexions Internet ne fonctionnent plus. Des campements militaires fortifiés derrière leurs sacs de sable ont surgi dans les villages où les drapeaux de prière flottent au vent. À l’approche du 50e anniversaire du soulèvement tibétain de 1959, la Chine montre sa force pour empêcher toute réédition des violentes manifestations qui ont secoué le Toit du Monde l’année dernière.

Il y a 50 ans, le mardi 10 mars 1959, le soulèvement de Lhassa était violemment réprimé par les troupes communistes chinoises occupant le Tibet depuis 1950, provoquant la fuite de l’actuel Dalaï lama, qui se réfugiait en Inde, où il vit depuis. Depuis les émeutes de l’an passée, juste avant les Jeux Olympiqus de Pékin, une chape de plomb s’est abattue sur les régions tibétaines de Chine et la situation au cours de l’année écoulée a été très difficile à évaluer. Les étrangers y sont interdits de séjour quasiment en permanence. 

12 000 Américains quitteront l’Irak

Environ 12 000 soldats américains et 4 000 soldats britanniques quitteront l’Irak d’ici le mois de septembre, a annoncé dimanche le général David Perkins, porte-parole de l’armée américaine à Bagdad. Parallèlement, le général américain David Perkins a annoncé que les forces combattantes américaines en Irak passeront de 14 à 12 brigades d’ici septembre. Le général Perkins a affirmé que la sécurité en Irak s’était «grandement améliorée», et était passée «de très instable à stable».  Le président américain Barack Obama a récemment annoncé le retrait d’Irak de toutes les troupes de combat américaines d’ici la fin août 2010 et le départ de toutes les forces américaines d’ici la fin 2011. 

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Obama discuterait avec les talibans modérés

Le président afghan Hamid Karzaï a salué dimanche l’appel de son homologue américain Barack Obama à identifier les éléments modérés des talibans et les encourager à engager la réconciliation avec le gouvernement afghan. Cet appel, lancé via un entretien accordé au «New York Times» est «une bonne nouvelle, car cela a toujours été la position du gouvernement afghan», a estimé Hamid Karzaï.

Le mois dernier, Barack Obama a ordonné l’envoi de 17 000 hommes supplémentaires en Afghanistan, pour renforcer le contingent américain, fort de 38 000 hommes déjà sur place.

L’Irlande du Nord sous le choc après le meurtre de deux soldats

Le choc en Irlande du Nord, où pour la première fois depuis 1997, des soldats britanniques ont été tués par des assaillants. Unanime, la classe politique a dénoncé l’attaque et affirmé que ses auteurs ne réussiraient pas à faire dérailler le processus de paix dans la province.

«Aucun meurtrier ne pourra faire dérailler le processus de paix qui a le soutien de l’immense majorité de la population d’Irlande du Nord», a déclaré le Premier ministre britannique Gordon Brown, dénonçant une agression «lâche et infâme» après la mort de deux soldats samedi soir dans une attaque contre une caserne.

Les soupçons se portent sur les dissidents de l’Armée républicaine irlandaise (IRA) opposés au processus de paix et au partage du pouvoir entre républicains catholiques et loyalistes protestants.

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Stephen Harper se rend à l’évidence

Spécialiste des questions militaires et stratégiques au Collège militaire royal du Canada, à Kingston, en Ontario, Houchang Hassan-Yari estime Stephen Harper se rend simplement à l’évidence en disant que les forces occidentales ne pourront vaincre seules les talibans en Afghanistan.

Selon le professeur Hassan-Yari, l’heure n’est plus à l’occupation mais à la mise en place de forces de sécurité afghanes qui devront elles-mêmes prendre en charge leur gouvernance. La véritable question, selon lui, est de savoir pourquoi, depuis octobre 2001, les forces internationales présentes en Afghanistan, n’ont pas réussi à en faciliter le développement.

La mission des forces canadiennes en Afghanistan doit se terminer au cours de l’année 2011.

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