En cette fin d’été, une petite chronique légère pour faire l’éloge de ces gens originaux pour qui «lâcher son fou» prend des tournures inattendues, pour l’amusement de tous.
Cette semaine, j’ai eu la chance de me balader en kayak du côté des îles de Toronto avec une amie qui a un rack-à-kayak (dites ça trois fois, juste pour le fun) et tout l’équipement pour deux. En passant dans les canaux dans la section résidentielle du côté est des Iles, entre le sentier pavé et l’île Algonquin, nous avons croisé… un dragon.
Tout d’une pièce!
En y regardant de plus près, nous avons réalisé qu’il s’agissait d’une sorte de pirogue dont la proue était en forme de dragon.
À la façon des embarcations traditionnelles polynésiennes, la pirogue est flanquée d’un stabilisateur en forme de sirène, pour garder son équilibre.
«Toute taillée d’une seule pièce?!», ai-je demandé, intriguée, à l’homme assis sur le quai où était amarrée la pirogue. «Ouaip! a-t-il répondu fièrement, dans un tronc de peuplier qui flottait par ici.»