Dressage du corps, l’euphorie de la scène, l’après-danse… Entrez dans la danse d’un métier souvent méconnu.
Danseuse à l’Opéra de Marseille, au ballet du Grand Théâtre de Bordeaux, au Landestheater de Linz-Autriche et enfin à l’Opéra de Paris, Anna Elena nous a fait visiter les coulisses de la vie du danseur, mercredi 28 mars dernier à l’Alliance française de Toronto.
Des premiers pliés à la dernière révérence, Anna Elena et le documentaire de Frederick Wiseman La Danse, le ballet de l’Opéra de Paris qui a suivi, nous font valser dans le monde de la danse classique.
Architecte de corps et d’esprit
Le danseur sculpte son corps, le dresse, le modèle. Il en est son propre architecte. Cependant, il doit le faire assez tôt, car «après 12 ans, il est trop tard, car le corps est moins malléable» rappelle Anna.
Une pratique assidue de la danse façonne le corps. Le danseur classique, dans sa quête de l’élévation, va avoir des lignes de corps plus allongées qu’un danseur contemporain, car ce dernier est plus dans le sol et développe davantage les muscles de ses cuisses.