J’entre avec ma fille dans le ventre du nouveau Planétarium de Montréal. Ce bâtiment scintillant, haut lieu d’apprentissage sur les étoiles et autres merveilles du ciel, a déjà fait beaucoup parler de lui avec son éventuel toit végétalisé et sa certification Leed.
Après 30 minutes de piétinement au soleil, une blanche et surprenante fraîcheur nous accueille. Première surprise: il y a beaucoup de lumière dans l’espace dégagé du hall, mais encore peu d’artefacts astronomiques, outre le récit vidéo de la construction de l’édifice et sa maquette réduite.
L’énorme sphère recouverte de lattes de bois attire immédiatement l’œil – et les mains de ma fille. Une boule géante que nous allons contourner pour nous enfoncer dans la noirceur progressive et découvrir le premier des deux théâtres immersifs du Planétarium.
Le temps que nos yeux s’habituent à l’obscurité du Théâtre de la Voie lactée, nous découvrons une pièce circulaire, plus petite que l’ancienne salle de projection, avec 196 places assises et son familier écran hémisphérique. Nous sommes — presque – en terrain connu.
Plus d’étoiles qu’à la campagne
Un petit projecteur en forme de globe et à la taille modeste se dresse à la place de l’ancien projecteur Zeiss.