Dans sa couverture de la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin, Alain Goldberg, de Radio-Canada, a dit que le nationalisme est dangereux, mais pas le patriotisme. René Lévesque a dû se retourner dans sa tombe en entendant ça, sans plus de précisions.
M. Goldberg avait sûrement en tête le nationalisme prôné par les nazis ou quelque chose s’en approchant (ce qui est loin de celui ayant sainement inspiré les Irlandais, les Estoniens, les Kosovars, j’en passe). Par contre, ce que je crains, c’est qu’une bonne partie des téléspectateurs ait plutôt appliqué la sentence au nationalisme conçu ici.
Bien que né en France, en homme cultivé qu’il est, M. Goldberg sait que le nationalisme québécois n’est en rien dangereux (Stephen Harper lui-même en conviendrait). Ce qui me fait dire qu’il devrait éviter d’aborder certains sujets s’ils ne sont pas convenablement développés, à moins qu’ils ne le soient par Richard Garneau, son inséparable collègue.
Pour finir justement avec M. Garneau, il a beau trouver la qualité de l’air acceptable à Pékin, il devrait dire à l’avenir «président Hu» et non «président Jintao», Hu étant le nom de famille, qui précède, comme c’est de mise avec les patronymes chinois, le prénom.
