Une pénurie de paille de blé fait en sorte que les agriculteurs doivent chercher des litières de remplacement pour leur bétail et leurs volailles. Il se peut qu’ils les aient trouvées dans les cultures de biomasse comme le miscanthus et le panic raide.
Initialement prévues comme une production d’énergie alternative ou comme ingrédients dans des plastiques à base de plantes et autres bioproduits, ces cultures sont de plus en plus en demande par les agriculteurs comme litière pour les bovins, les poulets à griller, les moutons ou même pour les cochons en litière profonde.
Environ 2 500 acres de cultures de biomasse sont actuellement cultivés en Ontario, principalement par les membres de la coopérative de l’Ontario Biomass Producers Co-operative (OBPC), laquelle a été mise sur pied, il y a plusieurs années, pour aider à développer la production agricole de biomasse et les marchés de la province.
«Il y a des douzaines d’éleveurs de bétail qui utilisent le miscanthus et le panic raide, et la plupart des membres de la coopérative n’ont plus d’inventaire», indique Jake DeBruyn, ingénieur agricole avec le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario (MAAARO). «La litière pourrait être une excellente occasion à court terme pour les producteurs de biomasse.»
Sites pilotes
Dans quelle mesure la biomasse peut-elle être adéquate comme litière fait actuellement l’objet d’une évaluation sur plusieurs sites pilotes par le biais d’un projet mené par la coopérative.