Toronto compte le plus haut taux de croissance du pays concernant le nombre de petites entreprises, 7.5% en 2008-2009 contre 2.7% à l’échelle nationale. Afin de connaître les positions des candidats à la mairie sur la question des petites et moyennes entreprises, Direct Engagement Inc. organisait, jeudi dernier à l’hôtel Gladstone, une discussion avec les cinq principaux candidats.
Il semble que la campagne vient de passer à la vitesse supérieure avec une augmentation du nombre de débats et d’émissions télévisées. Les Torontois ont encore un peu plus d’un mois pour se familiariser davantage avec les visages et idées des cinq principaux candidats: Rob Ford, Joe Pantalone, Rocco Rossi, George Smitherman et Sarah Thomson.
Les cinq candidats ont répondu aux questions de Marcus Gee, chroniqueur au Globe and Mail, Julie King éditrice du site CanadaOne.com, site d’information pour les petites et moyennes entreprises et Rick Spence, chroniqueur au National Post.
Chacun des candidats a bien sûr cherché à mettre en avant ses expériences dans le domaine de l’entreprenariat. Pour trois d’entre eux, Rocco Rossi, Sarah Thomson et Rob Ford, il était assez facile de convaincre de leur connaissance du sujet.
La tâche était un peu plus difficile pour le conseiller municipal Joe Pantalone (qui a par contre mentionné sa participation à la mise en place des Business Improvement Area) ou pour George Smitherman, qui a souligné être le fils d’un entrepreneur et avoir autrefois géré un commerce de vente au détail sur Church et Wellesley.