La campagne de 30 jours en vue des élections générales ontariennes le 10 octobre a été officiellement lancée quand le premier ministre Dalton McGuinty s’est rendu chez le lieutenant-gouverneur pour qu’il dissolve l’assemblée législative, lundi.
Les observateurs s’attendent à ce que le vote soit en quelque sorte un référendum sur le bilan des libéraux de M. McGuinty qui avaient remporté une majorité en 2003 en grande partie en raison de la colère suscitée par les coupes budgétaires du gouvernement conservateur précédent.
Dimanche, le chef conservateur, John Tory, a qualifié son rival libéral d’être le pire briseur de promesses des temps modernes, notamment pour avoir introduit une prime pour les soins de santé. M. McGuinty avait promis de ne pas créer de nouvelles taxes.
M. McGuinty s’en est de son côté pris à la promesse des Progressistes-Conservateurs de financer les écoles religieuses, qui diviserait induement le système scolaire, selon lui.
M. Tory, qui a lancé sa campagne lundi dernier, une semaine avant tout le monde, a dû passer la semaine à réparer une bourde qu’il a commise en laissant entendre que les écoles religieuses feraient la promotion du créationnisme.
Pendant ce temps, les Libéraux ont annoncé leur intention de créer un autre congé férié, au mois de février, mais ils ont perdu du terrain quand M. McGuinty a dit qu’il n’annulerait pas la prime pour les soins de santé, ce que les Conservateurs ont promis de faire.