Depuis le début de la pandémie, on entend dire qu’un vaccin pourrait être disponible dans 12 à 18 mois. Les plus optimistes évoquent même un délai de six mois, soit dès l’automne. Mais le fait qu’un vaccin soit «prêt» n’est pas la fin de l’histoire.
D’abord, trouver la bonne formule
Fabricants de produits pharmaceutiques, innovateurs en biotechnologie et autres laboratoires universitaires rivalisent pour développer un vaccin anti-CoViD-19. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recensait, le 15 mai, 110 vaccins en développement, dont huit en phase d’essais cliniques.
La London School of Hygiene & Tropical Medicine, pour sa part, dénombrait 169 projets de vaccins, dont 12 au stade des essais.
La multiplication des projets et des approches est une bonne nouvelle, mais elle ne garantit pas qu’on trouvera un vaccin efficace. Traditionnellement, seule une petite minorité des vaccins et médicaments expérimentés ont abouti à une mise en marché.
De plus, y parvenir dans l’année serait un précédent puisque, historiquement, le vaccin développé le plus rapidement, celui contre les oreillons, a pris quatre ans pour passer de la collecte d’échantillons viraux à l’homologation, en 1967.