Une séquence génétique héritée des hommes de Néandertal pourrait augmenter les risques de réactions graves à la CoViD-19, selon une nouvelle étude.
Alors que le milieu scientifique est à la recherche de la raison pour laquelle certaines personnes réagissent plus fortement que d’autres à la maladie, cette étude prépubliée le 3 juillet a identifié une piste inattendue sur le chromosome trois: une séquence génétique qui provient de l’homme de Néandertal.
Nos ancêtres en auraient hérité par croisements entre les deux espèces, il y a de cela plus de 60 000 ans.
Pas d’explications
Les chercheurs ne savent pas pourquoi cette partie de notre ADN pourrait exposer certaines populations à de plus grands risques, mais ils constatent que cette partie du chromosome est «fortement associée» à un plus grand nombre de gens ayant une réaction grave au virus.
Le gène serait plus présent en Asie, où 30% de la population en serait porteuse. Au Bangladesh, ce pourcentage monte à 63%, le plus haut taux connu.
En entrevue avec le New York Times, les chercheurs expliquent qu’ils ne savent pas non plus pourquoi ce gène est toujours présent aujourd’hui.