Cours de couture Avenue St. Clair Ouest

Les reines ont 
leur coopérative

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Publié 09/06/2009 par Vincent Muller

La coopérative Mokonzie, signifiant roi ou reine en lingala, a officiellement ouvert jeudi dernier en présence de Leeanna Pendergast, députée de Kitchener-Conistoga et adjointe parlementaire de la ministre déléguée à la Condition féminine, d’Annie Dell directrice régionale Centre Sud-Ouest du Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE), et de Raymond Fredette, de la Fondation Trillium de l’Ontario.

Tout a commencé en 2007 alors que trois amies passionnées de couture confectionnaient, chez elles, des vêtements avec des tissus importés d’Afrique centrale.

Amélia Mayanga, qui est aujourd’hui la présidente de la coopérative, explique qu’après avoir constaté une demande dans ce secteur elles ont décidé d’entreprendre les démarches pour monter cette coopérative. «C’est une de nos amies qui nous a fait entrer en contact avec le RDÉE, ils nous ont expliqué comment créer une coopérative.» «C’est comme ça qu’on a rencontré des membres du Conseil de la coopérative de l’Ontario (CCO) qui nous a aidé avec l’étude de faisabilité.»

Le but de cette coopérative est d’aider les femmes immigrantes en leur offrant gratuitement des cours de couture afin qu’elles puissent développer leurs compétences et se familiariser avec les techniques de travail canadiennes.

La coopérative existe depuis avril 2008 mais l’installation dans les locaux avenue St. Clair Ouest est toute récente. Elle a pu se faire grâce à l’obtention d’une subvention de 105 000 $ accordée par la Fondation Trillium de l’Ontario.

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Avant l’obtention de ce local et le lancement officiel, la coopérative fonctionnait avec peu de moyens. L’année passée, une dizaine de femmes a tout de même bénéficié des cours de couture «mais on avait pas assez de matériel, de machines et de place», explique Amélia Mayanga. «Grâce à cette subvention on devrait pouvoir se développer», ajoute-t-elle.

Le nombre de personnes pouvant suivre des cours de coutures est limité à 10 par an, mais la coopérative, qui compte sept membres et qui a dorénavant pignon sur rue avec son atelier/magasin, pourra sans doute développer ses ventes de vêtements, sacs et bijoux produits par les membres et élèves.

Les membres de la coopérative Mokonzie sont d’ores et déjà au travail pour atteindre leur objectif. «En cinq ans on espère voler de nos propres ailes», lance la présidente Amélia Mayanga.

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