«Colis suspects», «bombe nucléaire» et autres «Al-Shabab»: des mots inquiétants, qu’une application se charge d’ajouter automatiquement au bas de vos courriels, afin de tromper les services de renseignement.
C’est la méthode qu’un artiste américain, Ben Grosser, a trouvée pour résister aux révélations des derniers mois sur les efforts de l’agence américaine de renseignement (NSA) pour lire vos courriels, vos textos, vos messages Facebook et vos conversations téléphoniques.
Son idée, c’est d’agrandir démesurément la botte de foin à l’intérieur de laquelle les espions cherchent l’aiguille : autrement dit, en multipliant l’usage de mots «suspects», le type d’intrusion dans la vie privée pratiquée par la NSA deviendrait encore plus vain.
Ben Grosser a donc conçu ScareMail, une extension qui génère automatiquement des phrases à partir d’une liste de mots-clefs choisis.