à 11h38 HAE, le 3 mai 2013.
OTTAWA – Malgré les attentes, le cas d’une jeune femme accusée d’avoir camouflé le cadavre de son bébé n’a pas été pour la Cour suprême du Canada l’occasion de définir le moment où la vie humaine commence.
Dans un jugement 7-0 rendu vendredi, le plus haut tribunal du pays a déterminé que l’article du Code criminel qui interdit l’acte de faire disparaître un cadavre d’un nouveau-né est valide.
La Cour a déterminé qu’il n’est pas trop imprécis et qu’il s’applique aux enfants morts avant la naissance lorsque ceux-ci seraient «probablement nés vivants». Bref, l’article ne vise pas les femmes qui ont fait une fausse couche.
Même si la Cour a évité de s’avancer spécifiquement sur le terrain miné de l’avortement, il n’est pas exclu que certains tentent de se servir des conclusions de l’arrêt pour étayer leurs arguments sur le moment du début de la vie.