On attendait les Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Kaka, les ballons d’or des trois dernières années suivis de Wayne Rooney, Didier Drogba, Samuel Eto’o, Frank Ribéry et même Nicolas Anelka. Il n’en fut rien. Zéro ou presque.
Tous arrivés en Afrique du Sud avec le statut de stars mondiales du soccer, avec plusieurs trophées à leur palmarès, ils ont brillé tous par leur transparence sur le jeu et sur le tournoi.
C’est comme s’ils étaient parmi les grands absents de la Coupe du monde sud-africaine. Absence sur le plan mental sans doute, puisqu’on ne peut pas avancer comme excuse un manque de préparation physique pour eux.
D’autres joueurs ayant eu le même nombre de matchs dans les jambes tout au long de la saison et des camps d’entraînement similaires durant le mois qui précédait le début du tournoi, ont saisi leur chance et ont crevé l’écran par leur talent et leur enthousiasme.
Des jeunes comme Thomas Müller (20 ans), André Ayew (21 ans) et des «vieux» comme Miroslav Klose (32 ans) et Giovanni Van Bronckhorst (36 ans) ont mouillé le maillot pour faire honneur à leur patrie et au soccer.