à 15h13 HAE, le 21 mars 2013.
MONTRÉAL – La firme de génie Dessau, qui a participé à un système de collusion à Montréal dans les années 2000 et qui a fait du financement illégal de partis politiques, n’a jamais eu peur de se faire prendre, a admis jeudi son vice-président principal, Rosaire Sauriol.
«On n’a pas eu peur», a-t-il avoué devant la Commission Charbonneau.
Interrogé par le commissaire Renaud Lachance qui voulait savoir s’il se disait, en plus, que les peines n’étaient pas importantes pour ce genre d’infractions et d’actes, M. Sauriol a indiqué que «les conséquences sur la réputation de l’entreprise sont plus….», l’ont davantage influencé que les peines prescrites. Ces peines, a-t-il dit, constituaient tout de même «un élément» qui a joué.
Dessau a cessé de participer aux stratagèmes, a fait une déclaration volontaire à l’impôt, s’est doté d’un code d’éthique.