à 17h48 HAE, le 29 mai 2013.
MONTRÉAL – Un autre entrepreneur a confirmé, mercredi, l’existence d’un système de collusion à Laval, en plus d’une ristourne à verser équivalant à deux pour cent de la valeur des contrats obtenus de la Ville. Il n’a toutefois pas nommé l’ex-maire Gilles Vaillancourt comme chef d’orchestre de ce système.
Cette fois, la Commission Charbonneau a entendu le témoignage de Ronnie Mergl, vice-président de Nepcon, qui a affirmé que dès 1995-1996, la collusion prévalait à Laval chez des entrepreneurs en construction.
Invité par le procureur de la commission, Me Paul Crépeau, à identifier le chef d’orchestre du système, M. Mergl n’a pas identifié l’ex-maire Vaillancourt, comme d’autres témoins l’ont fait, mais Claude DeGuise, le directeur du service d’ingénierie.
Selon son évaluation, la marge de profit des contrats en collusion pour Nepcon à Laval était de 15 à 18 pour cent, contre 10 pour cent pour les contrats sans collusion. Un autre témoin de la firme Sintra a plutôt parlé d’une marge de profit de 30 pour cent pour ses contrats en collusion.