Corruption: quand on cherche, on trouve

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Publié 05/10/2010 par Clément Lemieux

«Le Québec: la province la plus corrompue au Canada», titrait récemment le magazine Maclean’s… sans toutefois fournir de classement. Laquelle serait la moins corrompue? Mystère.

Oui, c’est du sensationnalisme, servant à vendre des copies en kiosque. Maclean’s aurait pu mettre un point d’interrogation à la fin de son titre, car son reportage ne repose que sur des impressions suite aux scandales des commandites, de la construction, de la nomination des juges, des compteurs d’eau, etc.

À part les commandites (qui est autant un scandale canadien-anglais que québécois), ces scandales sont rarement associés au débat sur la souveraineté, contrairement à ce qu’on veut faire croire aux lecteurs.

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Mais les réactions d’indignation au Québec et ailleurs, qui sont allées jusqu’à un vote critiquant le magazine au Parlement, sont disproportionnées. L’image du Bonhomme Carnaval avec sa valise d’argent, c’était même assez bien trouvé!

Toutefois, c’est du Québec que viennent les lois les plus sévères, adoptées ailleurs au pays, sur la transparence en matière de financement des partis politiques. En réalité, le Québec est sans doute la province qui fait le plus d’efforts pour débusquer la corruption. Et quand on cherche, on trouve!

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