à 14h25 HAE, le 3 mai 2013.
MONTRÉAL – Au lendemain d’une sortie jugée «intimidante» et «menaçante» sur les travaux de la Commission Charbonneau, Pauline Marois a voulu corriger le tir, vendredi, en exprimant sa pleine confiance en la commission d’enquête.
La première ministre, qui avait d’abord fait savoir qu’elle ne s’adresserait pas aux journalistes en marge d’une annonce au Musée des beaux-arts, y est finalement allée d’une brève déclaration.
«Je veux redire, dire et redire (que) nous faisons pleinement confiance à la Commission Charbonneau. Elle doit continuer son travail comme elle le fait», a lancé Mme Marois.
«Nous comptons sur cette commission pour arriver à plus d’intégrité dans l’ensemble de la gestion de l’industrie de la construction et de tous les contrats qui se donnent par les municipalités et les gouvernements», a-t-elle conclu avant de s’engouffrer dans un ascenseur.
Pauline Marois a reçu une volée de bois vert, jeudi, après avoir lancé dans les couloirs de l’Assemblée nationale que la commission devait faire son travail «avec prudence». Quelques minutes auparavant, le vice-premier ministre François Gendron avait dit souhaiter que la Commission Charbonneau «fasse davantage attention».