29 avril 2013, 17h50
MONTRÉAL _ Même s’il était sceptique, au départ, devant les rumeurs faisant état de collusion et de corruption généralisées à Montréal, l’ex-maire Gérald Tremblay a dû admettre que cela lui paraissait maintenant « évident », après que la Commission Charbonneau ait levé le voile sur l’ampleur du phénomène.
« C’est la commission qui a réussi à faire sortir toutes les révélations que vous avez. Je l’ai souhaitée, moi, la commission, parce que je n’étais plus capable, avec les moyens que j’avais comme maire de Montréal, dans le cadre de mes fonctions, et du mandat que j’avais, dans le cadre de la loi. J’ai fait tout ce que j’ai pu », a-t-il fini par laisser tomber, lundi.
Juste avant, la procureure chef de la commission, Me Sonia Lebel, avait d insister pour qu’il explique le scepticisme qu’il semblait toujours exprimer face à la situation, malgré toutes les révélations faites à la commission.
« À la Ville de Montréal, il n’y a pas de ‘c’est ton tour, puis après ça, c’est le tour de quelqu’un d’autre’. On s’en va en appel d’offres en bonne et due forme », avait d’abord lancé Gérald Tremblay.