à 15h53 HAE, le 13 mars 2013.
MONTRÉAL – La firme Genivar a eu recours à de la fausse facturation des années durant, au milieu des années 2000, pour pouvoir faire du financement politique municipal, a admis un ex-vice-président, mercredi, devant la Commission Charbonneau.
Et le procureur de la commission, Me Paul Crépeau, a révélé que les dirigeants de Genivar avaient donné quelque 500 000 $ aux différents partis provinciaux, de 1998 à 2011.
François Perreault, qui a été vice-président de Genivar jusqu’à vendredi dernier, a assuré que si la firme donnait aux partis politiques, c’est parce qu’elle était sollicitée pour le faire. «Si on n’avait pas joué le jeu, je ne crois pas qu’on aurait survécu dans ce monde-là. C’est presque une obligation» au municipal, a-t-il lancé.
En 2010, lorsque Radio-Canada a diffusé un reportage sur de la fausse facturation, Genivar a déclenché une enquête interne. Celle-ci a permis de découvrir 17 fausses factures datant de 2005 à juillet 2009, autorisées et signées par les hauts dirigeants, dont lui-même.