à 18h20 HAE, le 21 mai 2013.
OTTAWA – C’est la police qui a contacté Thomas Mulcair dans le dossier l’impliquant comme possible victime d’une tentative de corruption par l’ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt.
L’actuel chef néo-démocrate et ex-ministre libéral provincial du cabinet de Jean Charest a expliqué mardi pourquoi il n’avait pas contacté les policiers en 1994, quand M. Vaillancourt lui aurait offert une enveloppe. Comme il a mis fin rapidement à son entretien avec le maire de Laval, il n’a pas été question d’argent comptant et il n’y avait donc pas matière à contacter les autorités, a insisté M. Mulcair.
«Moi je suis parti. Je n’ai jamais vu du cash, il n’a jamais été question de cash. Je suis parti d’une réunion, j’ai fait ce qu’il fallait à ce moment-là», a tranché M. Mulcair à la sortie de la période de questions aux Communes. À ce stade, une accusation criminelle était «absolument impossible» à ses yeux.
Le journal La Presse a révélé la semaine dernière que M. Mulcair avait rencontré en 2011 les policiers de l’escouade Marteau pour leur relater un entretien qu’il aurait eu en 1994 avec M. Vaillancourt, alors qu’il faisait campagne sous la bannière libérale provinciale.