à 06h32 HAE, le 22 mars 2013.
SÉOUL, Corée du Sud – La cyberattaque qui a paralysé des milliers d’ordinateurs sud-coréens plus tôt cette semaine ne provenait pas d’une adresse IP chinoise, ont admis vendredi les enquêteurs.
Cette bourde en porte plusieurs à se demander si les autorités sud-coréennes sauront élucider cette attaque, qui a touché 32 000 ordinateurs et exposé au grand jour la vulnérabilité des systèmes sud-coréens aux pirates informatiques.
Les enquêteurs sud-coréens avaient affirmé, jeudi, que le virus retrouvé dans les ordinateurs de la banque Nonghyup provenait d’une adresse IP chinoise. Les responsables avaient toutefois prévenu qu’il ne faut pas tirer de conclusions trop hâtives, puisque de telles adresses peuvent facilement être manipulées par les pirates informatiques.
Une agence gouvernementale, la Commission coréenne des communications, a admis vendredi que l’adresse IP identifiée appartenait en fait à un des ordinateurs de la banque. Cette adresse IP était identique à l’adresse chinoise, mais elle n’était utilisée qu’à l’intérieur du réseau interne de la compagnie.