Les immigrants francophones ne sont pas forcément bien au fait du fonctionnement de la justice au Canada. C’est d’autant plus vrai quand on vient d’un pays où l’on ne jouit pas des mêmes droits et où l’accès à la justice est limité. Face à ce constat, plusieurs organismes francophones se sont associés pour mettre sur pied un programme inter-provincial. L’objectif: mieux informer les immigrants francophones de leurs droits et de l’accès à la justice et aux carrières en justice en français.
«La justice doit être accessible à tous». C’est sur ces mots de Léonie Tchatat, directrice générale de la Passerelle-IDÉ, qu’a démarré le lancement du programme «Justice en français aussi pour s’intégrer ici» jeudi dernier.
La cérémonie se tenait dans les locaux de La Passerelle-IDÉ au 2 rue Carlton, en présence de Madeleine Meilleur, ministre déléguée aux affaires francophones. Organisme à but non lucratif, la Passerelle-IDÉ entend améliorer l’intégration et le développement économique des immigrants francophones.
Manque d’informations
Ce programme répond à un besoin réel des francophones nouvellement arrivés à Toronto, selon Léonie Tchatat qui cite une étude menée par le groupe Ronald Bisson.
Les résultats de cette étude montrent que les communautés immigrantes francophones ont besoin davantage d’informations concernant notamment les services juridiques disponibles, le droit du travail ou les documents officiels liés à l’immigration.