Confiance ébranlée

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Publié 02/03/2006 par Gérald Fillion

En matière de relation interpersonnelle, la confiance est une valeur très importante. Si c’est essentiel pour établir de bons contacts avec ses amis, son conjoint, sa conjointe, son voisin ou son employeur, c’est une valeur très importante également dans les milieux d’affaires.

Tous les mois, des organismes calculent l’indice de confiance des consommateurs dans le but de déterminer si la croissance de l’économie va se maintenir. Autrement dit, si la confiance est en hausse, la consommation risque de progresser également.

Or, la consommation représente les deux tiers de l’économie canadienne et américaine. C’est un élément primordial… et c’est pourquoi bien des observateurs s’inquiètent de constater que cette confiance est en chute actuellement aux États-Unis et au Canada.

La raison: la flambée des prix de l’essence. Les citoyens s’inquiètent de manquer d’argent pour payer leur plein d’essence et de devoir réduire leur consommation dans d’autres sphères de leur vie.

Si la confiance des consommateurs est ébranlée, que dire de celle des investisseurs? Dans la foulée des scandales Norbourg et Cinar, Radio-Canada révélait la semaine dernière que le crime organisé contrôlait une entreprise en bourse à la fin des années 90 et au début des années 2000: GSI Technologies. Cette société, qui avait mis sur pied une technologie d’affichage unique, servait apparemment de véhicule de placements pour l’argent du crime.

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Aujourd’hui, la division canadienne de GSI n’existe plus et GSI-USA est une coquille vide. Encore une fois, les investisseurs se sont fait avoir. Alors, une question: comment fait-on pour garder confiance dans les marchés?

Baisse du chômage

Au cours du mois de septembre, le taux de chômage est passé en Ontario de 6,6 % à 6,4 %, le plus bas niveau en quatre ans. Il s’est créé 17000- emplois grâce surtout aux secteurs de l’enseignement et de la construction.

Au cours des 12 derniers mois, il s’est ajouté 101 000 emplois dans la province. Voici les statistiques pour quelques villes avec, entre parenthèses, les données pour le mois précédent: Toronto: 6,8% (7,1), Hamilton: 5,5% (5,3), Kitchener: 5,7% (5,9), London: 6,5% (6,7), Oshawa: 6,1% (6,5), St. Catharines-Niagara: 8,5% (8,1), Windsor: 7,8% (7,9).

Ontario, États-Unis

Deux sociétés ontariennes sont passées à des intérêts américains, la semaine dernière. D’abord, Trent Drugs, un des plus importants distributeurs de médicaments au pays, situé à Kingston, est achetée par AmerisourceBergen.

Il s’agit d’une transaction de 98 millions $, ce qui inclue la dette de Trent Drugs. Par ailleurs, une firme de logiciels de la Californie, Autodesk, a mis la main sur la société torontoise Alias, un déve-lop-peur privé de technologies gra-phiques. L’acquisition est évaluée à 215 millions $.

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Vive le cellulaire!

Près de 1 Canadien sur 2 a maintenant un cellullaire! Le nombre d’utilisateurs de télécommunications sans-fil a dépassé les 15 millions au premier trimestre 2005, une hausse de plus de 10% par rapport à l’an dernier.

Les télécommunications fixes traditionnelles ont perdu du terrain pour un 13e trimestre de suite, mais les revenus sont encore deux fois plus important que dans le sans-fil. Il y a 47 utilisateurs pour 100 citoyens au Canada, un niveau atteint en 2002 aux États-Unis.

Numéro 1 au Canada dans la téléphonie cellulaire, Rogers prévoit l’ajout de plus de 600 000 nouveaux abonnés cette année.

Sears Canada coupe

Le géant du détail Sears Canada va abolir 1200 emplois dans le but de réduire ses dépenses de 100 millions $ d’ici trois ans. Le tiers des emplois abolis touchent les cadres et les postes administratifs. Sears Canada est le 3e détaillant en importance au pays avec 41 000 employés et 122 magasins.

Gérald Fillion anime Capital Actions à RDI, du lundi au vendredi à 18h30.

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