En matière de relation interpersonnelle, la confiance est une valeur très importante. Si c’est essentiel pour établir de bons contacts avec ses amis, son conjoint, sa conjointe, son voisin ou son employeur, c’est une valeur très importante également dans les milieux d’affaires.
Tous les mois, des organismes calculent l’indice de confiance des consommateurs dans le but de déterminer si la croissance de l’économie va se maintenir. Autrement dit, si la confiance est en hausse, la consommation risque de progresser également.
Or, la consommation représente les deux tiers de l’économie canadienne et américaine. C’est un élément primordial… et c’est pourquoi bien des observateurs s’inquiètent de constater que cette confiance est en chute actuellement aux États-Unis et au Canada.
La raison: la flambée des prix de l’essence. Les citoyens s’inquiètent de manquer d’argent pour payer leur plein d’essence et de devoir réduire leur consommation dans d’autres sphères de leur vie.
Si la confiance des consommateurs est ébranlée, que dire de celle des investisseurs? Dans la foulée des scandales Norbourg et Cinar, Radio-Canada révélait la semaine dernière que le crime organisé contrôlait une entreprise en bourse à la fin des années 90 et au début des années 2000: GSI Technologies. Cette société, qui avait mis sur pied une technologie d’affichage unique, servait apparemment de véhicule de placements pour l’argent du crime.