Après le lancement d’un processus plus «transparent et non-partisan» visant à combler les vacances au Sénat – que les Libéraux veulent réformer plutôt qu’abolir – le premier ministre Justin Trudeau est maintenant à la recherche d’une nouvelle approche «plus rigoureuse» pour les nominations par le «gouverneur en conseil», c’est-à-dire par les ministres et, en pratique, souvent par le bureau du premier ministre.
«Le processus de sélection reflétera le rôle fondamental que jouent, dans notre démocratie, les plus de 1500 Canadiens qui servent au sein de commissions, conseils, sociétés d’État, agences et tribunaux à travers le pays», lit-on dans un récent communiqué.
M. Trudeau cherche une approche selon laquelle «un processus de sélection ouvert, transparent et fondé sur le mérite aidera les ministres à faire des recommandations concernant les nominations à des postes au sein de leur portefeuille». La nouvelle stratégie, assure-t-il, se traduira par la recommandation de candidats «hautement qualifiés qui reflètent réellement la diversité canadienne».
La nouvelle approche s’appliquera à la majorité des nominations non judiciaires et soumettra des centaines de postes à temps partiel à un processus de sélection officiel.
